une première année derrière moi.
Minces, en fin de compte trois années ne sont pas beaucoup de temps pour écrire une thèse. Certes, on peut prendre plus de temps, mais trois années sont une bonne cible… après tous si je crois que ma thèse a la potentiel d’être une réponse valable à la crise écologique, laquelle se devienne plus et plus urgente, et si je crois que cette réponse a une portée politique, je dois donc l’écrire dans un délai de temps le plus court possible !
En fait, je n’ai pas commencé la thèse qu’après Noël, car je n’ai eu la chance de quitter l’Angleterre pour venir ici qu’en octobre, et le chemin administratif et celle vers un logement avaient prise assez longtemps. Et avec mon choix de l’écrire en français forcément mon commencement d’écriture avait commencé un peu plus lentement — on doit donner l’espace toujours à l’apprentissage.
C’est « la rentrée » ici et un vent doux d’automne a commencé de souffler, même si cette aperception dans mon esprit et purement imaginative — cet encore plus chaud ici en Provence qu’un jour en plein été à Lancaster ! — cette année semble décisive, j’avais écrit le premier bouillon de chapitre introductif, et le but cette année est d’avoir écrit une première version complet de la thèse. C’est un défi énorme ! C’est bon alors de me ressouvenir l’enjeu global de mon projet.
Mes pensées retournent donc à l’histoire de mon aventure avec un groupe d’activistes à Lancaster quand nous avions pédalé à Paris en 2015 à manifester lors du sommet de la COP21.
Ici est le film documentaire que j’ai réalisé de ce voyage.
« Nous faisons face à une crise multidimensionnelle, sans précédent, tel un écueil sur lequel nous commençons à nous échouer. »